SOS Inscription : une arme utile pour notre droit aux études !

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Aujourd’hui est le jour tant redouté pour les élèves de Terminale partout en France : celui des propositions d’admission sur Parcoursup, alors qu’ils·elles sont aussi dans la période charnière (et tout aussi stressante) de la préparation des épreuves du baccalauréat. C’est un moment particulièrement incertain aussi pour les milliers d’étudiant·e·s de dernière année de licence qui constituent leurs dossiers pour les formations de Master ou reçoivent leurs premières réponses. Cette année, plus encore que les précédentes, il n’a jamais été aussi difficile de sécuriser une place dans la formation de son choix.

Un système d’admission manufacturé pour broyer les jeunes par la sélection

Instaurée en 2018 par la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants), la plateforme Parcoursup est, comme nous le savons bien maintenant, la matérialisation de la sélection décomplexée à l’entrée de l’Enseignement supérieur. L’an dernier, 91 000 jeunes ont déjà vu leurs espoirs d’avenir sacrifiés sur l’autel des filières en tension et du manque de places, tout ceci découlant d’un sous-financement chronique de nos universités. S’ajoute à ce parcours du combattant les effets néfastes de la réforme du baccalauréat entrée en vigueur l’année dernière, et qui a amené avec elle son lot d’inégalités entre lycées, facteur pourtant déterminant au moment du tri des dossiers par les établissements sur Parcoursup.

Les conséquences de la crise sanitaire sont toujours présentes, puisque tou·te·s les lycéen·ne·s actuellement en Terminale, n’ont pas eu les mêmes conditions ces deux dernières années pour suivre les cours. Du côté des étudiant·e·s déjà à l’université, ils·elles ont dû se battre âprement pur ne pas décrocher, malgré des conditions d’études encore compliquées cette année, ce qui explique un nombre de réorientations qui s’annonce encore en augmentation.

Enfin, comme l’année dernière, le Master est toujours une barrière hermétique que de plus en plus d’étudiant·e·s sont empêché·e·s de passer. En effet, sans trace concrète des places dont la création nous avait été annoncée ainsi que des financements qui devaient l’accompagner, nous sommes certain·e·s que le nombre d’étudiant·e·s ayant reçu de multiples refus ou sur liste d’attente pour un Master 1 va continuer de s’accroître cette année.

Ainsi, un continuum de la sélection se met en place dès le lycée, se poursuit au moment d’entrer dans l’Enseignement supérieur et atteint son apogée lors de l’accès au Master.

La création de places, une chimère régulièrement agitée

La session 2022 est une copie en pire de celle de 2021, déjà caractérisée par un paroxysme dans l’accélération de la mise en œuvre et du recours à la sélection à différents niveaux. Nous le savons d’ores et déjà, des milliers d’étudiant·e·s en plus, par un simple effet démographique plusieurs fois constaté, devraient faire leur entrée dans l’Enseignement supérieur cette année ou chercher à poursuivre leurs études en Master.

Pourtant, les créations de places pour permettre de résorber la tension n’ont constitué que des effets d’annonce, sans réalité palpable dans nos établissements. Pire, pour la rentrée qui arrive le flou et l’impréparation semblent être les maîtres mots, alors même qu’il est aisé de prévoir la situation catastrophique vers laquelle nous nous dirigeons.

Pour faire valoir notre droit à l’éducation, l’outil à la disposition de tou·te·s c’est SOS Inscription !

Face à un système qui n’en finit plus de donner à voir ses errements de départ, nos organisations que sont l’UNEF, la Voix Lycéenne, le SAF (Syndicat des Avocats de France) et REVES Jeunes, choisissent cette année encore de s’allier dans le dispositif SOS Inscription pour accompagner les jeunes et les aider à faire valoir leur droit à l’éducation.

Cette période cruciale d’entrée dans l’Enseignement supérieur ou de changement de cycle, constitue un moment où la santé mentale des jeunes peut se trouver particulièrement affectée. C’est pourquoi notre dispositif va continuer de s’enrichir de l’expertise de REVES Jeunes sur ces domaines, afin de pouvoir les soutenir, mais aussi prodiguer, si nécessaire, les premiers secours en santé mentale et ainsi fournir un accompagnement complet.

Un dispositif multimodal pour s’adapter un maximum aux jeunes

Le dispositif d’aide individuelle de SOS Inscription s’adapte aux jeunes en étant présent sous différentes formes :

Une ligne téléphonique : Des volontaires répondent du mardi au samedi au 08 06 07 90 69 aux questions des jeunes et leurs familles et établissent un suivi lorsque nécessaire

Un site internet : www.sos-inscription.fr qui permet aux jeunes de remonter leur situation mais aussi de s’organiser dans le cadre des mobilisations de « sans-facs » partoçut sur le territoire

Des comptes dédiés sur les réseaux sociaux : page Facebook, compte Instagram et compte Twitter pour répondre aux messages des jeunes et aux questions les plus courantes, mais aussi poster des informations sur les différentes dates limites des démarches importantes dans l’Enseignement supérieur (demande de bourse ou de logement, etc.)

Dès aujourd’hui, l’ensemble des jeunes passé·e·s par Parcoursup ou non, primo-arrivant·e·s dans l’Enseignement supérieur ou en réorientation, étudiant·e·s de licence candidatant en master, français·e·s comme étranger·ère·s, peuvent contacter la plateforme SOS Inscription par le biais qu’ils·elles privilégient, pour poser leurs questions ou obtenir un accompagnement personnalisé dans leurs démarches vers l’inscription.

Contact :

Elisabeth ABANDA AYISSI

Attachée de presse de l’UNEF

06.03.55.45.28 / presse@unef.fr

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