Le bien-être physique et indissociable de la sexualité car celui-ci a un impact sur comment les individus vont pouvoir vivre leur sexualité. Le bien-être physique se réfère à se nourrir sainement, bien dormir, utiliser des produits réduits en dangerosité pour la santé, aimer son corps et s’y sentir bien, avoir une activité physique régulière.
L’alimentation et la sexualité
Le lien entre l’alimentation et la sexualité est une réalité scientifique. En effet nos pratiques et habitudes alimentaires ont un impact sur notre libido, élément central dans la tenue d’une sexualité épanouie. Les frustrations concernant la sexualité sont une conséquence d’un bien-être physique pouvant être amélioré et vice-versa.
Pour l’être humain, il y a deux gaz qui sont importants que sont l’oxygène permettant la respiration et le monoxyde d’azote permettant la fluidité du sang. De plus, en fonction la quantité de monoxyde d’azote ou non, celui-ci a un impact sur l’excitation d’une personne et donc ces comportements sexuels.
Le monoxyde d’azote se fabrique grâce à l’arginine qui est un acide aminé, lui-même produit par le foie et les protéines alimentaires. Cet acide permet la vasodilatation des artères. Pour la vasodilatation des artères, le corps a besoin, entre autre, de calcium et de Vitamine D.
Les êtres humains fabriquent le monoxyde d’azote de trois manières différentes. Sur ces trois manières, deux permettent l’excitation sexuelle. Pour l’une de ces manières, celle-ci se fait à l’intérieur des vaisseaux sanguins par étirement, caresses, friction de petits vaisseaux sanguins permettant de fabriquer le monoxyde d’azote à l’intérieur des vaisseaux sanguins. Une fois cela obtenu, il y a ensuite une amplification du message hormonal entrainant la vasodilatation des vaisseaux sanguins et un écoulement plus important du sang. Les terminaisons nerveuses impliquées dans l’excitation sexuelle utilisent ensuite le monoxyde d’azote pour communiquer avec les vaisseaux sanguins. La production de monoxyde d’azote est donc essentielle à la vasodilatation, laquelle permet d’être suffisamment excité pour avoir une vie sexuelle épanouissante.
Pour une sexualité qui soit la plus épanouie possible. Il est préférable d’avoir le régime alimentaire le plus approprié possible notamment riche en antioxydants et en calcium.
Les différents systèmes de fabrication du monoxyde d’azote doivent s’équilibrer entre eux. L’équilibre entre alimentation et sexualité est la clef permettant de contribuer à un bien être physique de bonne qualité. Une production trop importante de monoxyde d’azote entraine un risque d’inflammation et des désordres métaboliques comme par exemple un taux trop élevé de sucre dans le sang. Au contraire, une production trop faible de ce gaz, avec pour conséquence un flux sanguin faible et une excitation qui l’est tout autant, signe de problèmes de santé.
Le sommeil et la sexualité
Un sommeil de bonne qualité permet une sexualité épanouie et donc influe sur le bien-être physique d’une personne.
Le lien entre sommeil et libido
En moyenne, nous avons besoin de dormir 8 heures de sommeil par nuit pour une récupération complète. Ne pas avoir un bon sommeil influe sur divers facteurs du quotidien : l’humeur, vient à miner la communication entre des individus. L’impact de tout cela étant les personnes sont enclin à des gestes tendres et relations intimes.
Les études démontrent que la période du sommeil, est une période de la journée ou le taux d’hormones remonte lorsqu’il descend durant la journée. Il se maintient à un haut niveau durant les trois heures qui suivent le réveil. La qualité du sommeil est un facteur déterminant la production d’hormones et donc de la libido. Un sommeil réparateur permet un éveil plus rapide du désir.
Une problématique particulièrement vraie chez les jeunes, qui dorment en moyenne 5,4 heures par nuit. Ce qui n’est pas une durée suffisante pour une récupération, ce qui a des effets sur la libido et donc la sexualité des jeunes.
Le sommeil est un facteur sexué
Le rapport que nous allons entretenir au sommeil et son impact sur notre sexualité n’est pas le même en fonction de notre sexe. Des nuits trop courtes, insomnies ont un impact sur la production de testostérone chez les hommes et assignés.
D’après une recherche menée par l’université de Chicago, un manque de sommeil chez les jeunes hommes causerait une « baisse dramatique du niveau de testostérone », et conduirait de ce fait à la baisse de la libido. En outre, un sommeil insuffisant tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif peut parfaitement être à l’origine de troubles érectiles.
Il faut savoir enfin que pendant le sommeil paradoxal, l’organisme masculin produit une grande quantité de testostérone. Une mauvaise qualité ou une quantité insuffisante de sommeil conduit alors inévitablement à une chute de la production de l’hormone virile et par conséquent, une baisse logique de la libido masculine.
Concernant les femmes et assignées, un sommeil réparateur a somme toute les effets que pour les hommes et assignées en terme de libido, physiologiquement il permet une meilleure lubrification vaginale.
Le sommeil est un élément de bien-être physique
Développer un sommeil récupérateur permet une meilleure santé. En effet Améliorer son sommeil serait une solution idéale pour une meilleure santé. Les êtres humains passent un tiers de notre vie à dormir selon l’INSERM. Ce repos permet de récupérer physiquement et mentalement. Lorsque l’on dort, on a différentes phases de sommeil plus ou moins profond. La relation sexualité, sommeil, bien-être physique est circulaire et réciproque, une personne qui se sent bien, pourra avoir une sexualité épanouie qui lui permet de bien dormir.
Voici la liste de cinq de ces hormones somnifères :
– L’endorphine : déclenchée suite à une activité physique intense, excitation et orgasme, elle provoque la détente, la relaxation et l’envie de dormir
– La dopamine : lorsque vous satisfaisiez un besoin naturel de votre corps comme un désir sexuel, la dopamine vous apporte un sentiment de bien-être
– La mélatonine : produite lors d’un rapport, cette hormone nous endort
– La prolactine : participe à la sensation de plaisir et de bien-être après un orgasme
-L’ocytocine : libérée pendant l’orgasme, elle a un effet anti-stress et anti-anxiété
Ces hormones impactent le bien-être et l’endormissement.
Les addictions et la sexualité
La consommation d’un certain nombre de stimulants ou addictions peuvent avoir des effets sur la sexualité et donc le bien-être physique.
Les effets sanitaires du tabac
Il y a une unanimité des études scientifiques sur le fait que la consommation de tabac a des effets sur la sexualité. En effet, le tabac provoque chez les hommes et assignés comme chez les femmes et assignées, des effets sur les appareils sexuels.
En ce qui concerne les hommes et assignés, le tabac favorise des risques cardio-vasculaires qui sont sources de troubles de l’érection chez l’homme et de lubrification. En chiffre, les dysfonctions érectiles pour les fumeurs réguliers de longue date s’élèvent à 40% contre 28% dans la population générale. Le tabac baisse minimum de 25% la qualité érectile. Une érection demande une excellente irrigation sanguine au niveau des corps spongieux et caverneux de la verge. Sachant que le tabac, la nicotine, le monoxyde de carbone et certains radicaux libres agissent comme des vasoconstricteurs, ils s’inscrivent de fait comme des antagonistes à la vasodilatation sine qua non à l’érection.
En ce qui concerne les femmes et assignées, le tabac altère au niveau de la lubrification vaginale lors de la phase d’excitation sexuelle. Les situations de sécheresse sont courantes pour celles-ci, et de plus les risques vasculaires sont plus grand notamment en cas de prise de contraception oestroprogestative (le risque de maladie cardio-vasculaire est alors multiplié par vingt). Des études récentes ont démontré un lien entre le tabagisme et les situations d’infertilités, de complications obstétricales et de ménopauses précoces.
L’alcool et la sexualité
Une consommation excessive d’alcool peut avoir des effets sur la santé et la sexualité de chacun·e.
Tout d’abord, la consommation d’alcool abusive provoque des effets négatifs sur la sexualité des hommes et femmes assignées. L’alcool est un dépresseur du système nerveux central qui a des effets négatifs dans le cadre d’une consommation excessive. L’alcool réduit la production de testostérone et d’ hormone de croissance, selon des études menées sur des adolescents. Aussi, l’alcool augmente la concentration en œstrogènes, ce qui peut conduire à une atrophie des testicules et nuire à la qualité du sperme chez l’homme. Boire trop d’alcool réduit aussi l’activité des neurones hypothalamiques, responsables de la production d’ocytocine. Cette hormone est directement impliquée dans le mécanisme d’érection et l’orgasme masculin et féminin. Si sa production est réduite, gare à l’ anorgasmie (absence d’orgasme) pour l’homme et pour la femme. Ce sont aussi des risques de stérilité, de cancer ou problèmes cardio-vasculaires.
L’alcool favorise les comportements sexuels à risque :
Le risque de grossesse non désirée ( non-port du préservatif, oubli de la pilule…)
Risque de contracter une IST (infection sexuellement transmissible)