L’absence de prise en compte du plaisir
La sexualité et la question du plaisir sexuel sont souvent abordées sous des prismes réducteurs : Kamasutra, position sexuelle, recherche de l’orgasme, jouet sexuel, etc.
La question de la masturbation, de la recherche du plaisir, de la compréhension de ses désirs et de ses envies ne saurait être simplement réduite aux éléments ci-dessus. A ce titre, il peut être intéressant d’approfondir la réflexion en sortant de cette pression sociale et de poser la question de la sexualité et de la recherche du plaisir au travers de réflexion psychologique, spirituelle (comme distinct de la matière et non comme divin). A ce titre, la question de la découverte de son corps (masturbation, l’auto-exploration, etc.), la question de l’abstinence volontaire ou non et de son impact sur soi peut être intéressant à aborder.
Il convient en effet de disjoindre la question des pratiques sexuelles et de la question du plaisir sexuel et du désir. Le désir peut exister indépendamment de la sexualité, et la sexualité et la jouissance peuvent intervenir de manière très différente.
La question du consentement
On parle de consentement pour désigner le fait d’accepter de manière libre, éclairée et de manière continue la réalisation de pratique sexuelle et affective avec un ou plusieurs individus. Le consentement repose sur plusieurs principes :
– Un consentement libre : cela signifie que le consentement ne peut être obtenu par la force ou la contrainte
– Un consentement éclairé : cela signifie que la personne pour donner son consentement doit être consciente et lucide de la situation
– Un consentement continu : le consentement s’étale sur le temps
On parle de culture du viol pour désigner une banalisation sociétale des agressions sexuelles dont sont victimes les femmes et assignées.
– 1 femme et assignée sur 7 est victime d’agression sexuelle
– En 2017, 16.400 personnes ont été enregistrées comme victimes de viols par la police et la gendarmerie en France métropolitaine, dont… 87% de femmes et assignées
– 9 femmes et assignées sur 10 déclarent avoir déjà ressenti une pression de la part d’un partenaire pour avoir des relations sexuelles